Sereine. Beaucoup plus, en tout cas.

J'ai un nouvel appart' dans une chouette ville, une jolie copine pas seulement jolie, de nouvelles perspectives. Je fais le plein des gens que j'aime avant de partir.
Ceux que je vois trop rarement mais avec lesquels le courant passe toujours aussi bien. Ceux que j'ai l'impression d'abandonner en me barrant à l'autre bout du monde de la France (au moins). Ceux que je retrouverai quoiqu'il arrive, aux rendez-vous annuels (quoique j'en sais rien, tout dépendra de la date de fin des cours), mais ce ne sera quand même pas pareil. Ceux dont je viens de faire la connaissance et que je ne compte pas oublier pour autant.

Bref, je n'ai aucune raison d'angoisser.
Certes, il se peut que j'arrive en pièces détachées dans le Grand Nord Hostile. En rampant. Et avec une éponge à la place du foie. Mais qu'est-ce que ça fait du bien !

Autant t'en faire profiter. Toi, lecteur, qui a du subir toutes mes (nombreuses) remises en questions, mes (tout aussi nombreux) coups de blues et pleurnicheries. Euphémismes. Je te dois bien ça.

Conclusion : Je confirme, on vit très bien avec deux poumons.