Ce sera Iochanaan. Ou comment j'ai été projetée dans sa famille le soir du premier matin. Ou presque.

Sa mère ne cesse de lui parler de son ex, il m'a donc invitée au réveillon de Noël. Quasi sans prévenir, il nous a ramené, moi et mon végétarisme à un repas strictement familial.
Il a décidé de faire dans le radical pour en finir avec sa rousse. Alors que je ne pense qu'à reprendre contact. Il me dit qu'il ne faut pas que je cède, que ce sera bien pire ensuite. Il me dit qu'il me soutiendra.
Elle le vampirise.
Il me pousse à reprendre la plume. Il est persuadé que j'arriverai à faire quelque chose de mon imagination encombrante. Je replonge dans les souvenirs d'Altaïr. Il est temps de donner signe de vie à la despote.

Je lui ai dit que je ne rentrerai pas avant d'avoir trouvé mon stage. C'était fait le dernier soir avant le début des vacances. Loin d'être le stage de mes rêves, je n'ai eu d'autre choix que d'accepter de passer trois mois avec des mômes. Je déteste les enfants.
Ce stage. Et ces deux semaines.
Où je suis anesthésié le crâne aux vapeurs de fixateur. A embobiner mes pelloches sur les spires en trois minutes, top chrono. Ce n'est pas une course mais. C'est un jeu. Il parait que le secret, c'est de visualiser. Et ça n'a jamais été un problème. Même dans le noir le plus complet.
Des bruits et des odeurs.

Parce qu'un chat, quand il est cat, retombe sur ses pattes.