Oui. Non. Peut-être. On s'en fout. Les brèves. A défaut d'un bilan 2009, je dresse celui de janvier.
Semestre validé. Je m'en sors pas trop mal par rapport à mes (p)révisions. Mais toujours cette foutue petite voix qui me rappelle que j'aurais pu faire mieux.
A vingt-quatre ans du matin. Un vingt-trois janvier comme un autre. Ou mes huitièmes dix-sept ans. Je n'y arriverai pas.
Solo et Sela, vous en avez d'autres des comme ça ?

Stage. Un tiers. Vivement la fin.
Des gosses qui mordent, griffent et frappent. Les éducs, j'entends. Non, parce que s'ils s'entretuent, c'est bien moins grave. Mais surtout, des gosses pouilleux qui se jettent sur toi pour te faire des câlins et des bisous baveux. Enlève tes mains pleines de doigts de là ! Là étant moi.
Je ne suis définitivement pas tactile. Ça m'angoisse et me répugne. C'est un réflexe. Je repousse immédiatement tout inconnu, à plus forte raison un enfant, qui viendrait m'étouffer de ses bras.
Alors forcément, c'est mal vu. Surtout qu'ils sont en manque d'affection, tout ça, tout ça.
Seulement, moi, ça m'insupporte. Vraiment. C'est phobique.
Quand je disais que je ne voulais surtout pas bosser avec des gamins, je ne plaisantais pas. Je suis incompétente et incompatible.
Non. Vraiment. Ce n'est pas pour dire que.
Qu'est-ce que je fous là ? Qu'est-ce qui m'a pris d'entrer dans cette formation ? Je ne suis pas faite pour ce boulot-là. J'ai surtout pas envie de le faire.
Va pour le DUT. On verra pour le diplôme. Et pour la licence, histoire de grappiller une année. Mais après ? Qu'est-ce que je deviens ?
Trouver impérativement stages suivants en psychiatrie et addictologie. Avant de baisser les bras. Et de prendre un nouveau virage. Laisser une dernière chance à ce métier de me convaincre. Ce stage-ci, je ne l'ai pas choisi. Et c'est bien ça le problème.