2010 fév. 22
En naissant, nous étions des pierres attendant que la vie nous taille. En grandissant, nous nous sommes tranformés en statues. Nous pouvons nous fêler ou nous briser, mais nous ne changeons plus fondamentalement.
16:36 - Par Zizanie - Coeur, poumons et autres abats - Lien permanent
Des corps, des esprits me reviennent
Des décors, des scènes, des arènes
Hantez, hantez, faites comme chez vous, restez
Iochanaan essaye d'arracher les pansements que j'ai collé soigneusement,
un à un. Je me referme comme une huître. Ses douloureuses questions ont
pour seule réponse un "je m'en fous" de circonstance. Braillé d'une voix d'ado attardée.
Jusqu'à ce que je m'effondre. C'est bon, t'as gagné. T'as eu ce que tu
voulais, fous-moi la paix.
En réalité, c'est seulement parce qu'il a perdu son droit de me faire la morale quand j'ai vu les récentes photos de sa rousse, toute ex qu'elle était, dans sa cuisine. Je devrais me réjouir pour lui. Parce qu'en plus, j'y suis pour quelque chose. Je me réjouis pour lui. Mais il faut bien l'avouer, ça m'emmerde. Abandonnique.