Si Marty McFly pouvait m'emmener en avril directement, ça m'arrangerait. Pour en finir avec ce foutu stage, aussi. Pour surfer sur une certaine date sans y prêter attention. Cette date-là. Forcément.
Et si c'est aussi celle de la convention, elle n'a d'intérêt que pour me foutre en grève. Achever mon compte en banque avec un aller-retour express. Soulager ma conscience et alléger un peu ma culpabilité. Et. Faire une énième connerie, que je regretterai.

Je ne sais pas s'il faut que j'explique. Ou si je te laisse, lecteur, deviner ce que j'essaye de faire passer à demi-mots, sans vouloir vraiment en parler. A plus forte raison si tu n'as pas connu la première version de ce blog, j'imagine.
Pour ce qui est de la date, il te suffira de lever un peu les yeux.
Pour la connerie, ça fait bien un mois qu'elle me trotte dans la tête. Deux, en fait. Ouais, un an et deux mois. Un an et un mois et demi, pour être un peu plus exact. Mais je pourrais aussi te la faire en jours et heures. Au delà, faut peut-être pas déconner.
Me demande si ce n'est pas quand je suis au plus mal que j'ai assez de force pour l'affronter. Me demande si je ferais bien de l'affronter. Quand même. Chute, sérotonine, chute. Chut, sérotonine, chut.