Je suis coincé, voilà c’est dit
J’ai plus la notion d'l’interdit
Et la picole, et le chichon
Et son p’tit cul, ses gros nichons
Et demain, j'me traiterai de connard
Mais demain, c’est tellement plus tard
Besoin de vivre dans l’instant
Et là, maintenant, c’est le bon moment

Il ne vaut mieux pas faire le bilan de mes soirées parisiennes. Je n'ai plus aucune limite. Et j'en arrive presque à me faire peur. J'ai l'impression de revenir à mes premiers émois, mes premiers challenges. Quand j'avais envie de tout essayer.
J'ai besoin de me sentir vivre. Prendre des risques. Et pas des moindres. Jouer avec le feu.

Alors que la Elle de mes années collège, la seule Elle pour qui j'avais un minimum de considération à l'époque, cultive un bulbe d'être humain dans son utérus, je retourne aux bases. Les miennes. Les siennes aussi. Sauf qu'elle s'en est éloignée.
La Elle à qui j'ai piqué son mec, aussi. La seule fois où j'ai eu des scrupules. Parce que ce qu'elle pensait m'importait. Parce que c'était mon modèle, ma référence féminine.
Parce que je la trouvais jolie. Parce que je ne me lassais pas de la regarder.
Parce que c'est la première que j'ai eu envie de toucher, d'embrasser.
Parce que c'est avec Elle que j'ai compris que je devrai faire avec.
Sauf que ce n'était pas le bon moment, ni la bonne personne.

En attendant, je lutte contre mes vieux démons. A coup de. Fairy dust.
Du Destop dans une bouteille de Stérimar.
Il faudra que ça s'arrête un jour.
Ou pas.