Le match continue.

« Je ne peux pas accepter ne pas savoir ce que tu deviens. »
Il dit qu’il va prendre sur lui. Qu’il va se faire à l’idée. Comme Læticia. Qu’il va essayer de reprendre sa vie où il l’avait laissée. Mais qu’il refuse de couper les ponts. Parce qu’il s’inquiète pour moi. Parce qu’il veut continuer à me parler, à me voir, à prendre des nouvelles. Je ne sais pas trop ce que tu me proposes comme relation. Ça pourrait m’aller. Ça m’irait si. Du sexfriending avec sentiments ? C’est un peu chercher la merde. Oh, un mur ! Fonce ! D’accord, un jour, on a été potes. D’accord, on s’éclate au pieu. D’accord, on peut parler des heures de tout et de rien. Jusque-là, ça fonctionne. Mais je te rappelle juste que je t’aime à en crever. Un détail.
Sauf. Qu'aller dans le mur ne m'a jamais fait peur. Voire. A toujours été ma manière de fonctionner.