Ce blog est un recommencement perpétuel. Je m'en rends parfaitement compte, je vous rassure. Je réécris sans cesse les mêmes choses, je parle des mêmes sujets, je me morfonds encore et toujours. Mais en fait, ça ne va pas si mal. Vraiment. Je me sens apaisée. Je commence tout juste à accepter ce que je suis. Et c'est déjà une énorme étape de franchie. Il faut à présent que j'accepte de trouver le juste milieu entre mes rêves et la réalité. Pour pouvoir avancer. Dans un monde idéal, je serais. Je ferais. Tellement de choses. Sauf qu'actuellement, là, tout de suite, j'en suis très loin. Je suis même tout ce que je refuse d'être. De devenir. Et si je continue, je risque de finir comme. Celle à qui j'ai toujours eu peur de ressembler. Comprendre : la despote.
Alors oui, en ce moment, je vis. Un gros chagrin d'amour. Parce que je ne vois pas d'autre expression. C'est comme ça, c'est peut-être ridicule, mais c'est exactement ce que c'est. J'ai aimé à en crever, et pas forcément la bonne personne. Il me faut juste un peu de temps pour faire le deuil d'une histoire que je ne voulais pas voir se terminer. Malgré tout. Parce que je n'en suis pas guérie. S'il revient me dire qu'après tout ces mois d'éloignement, il est enfin au clair avec ses sentiments. C'est évident que je lui retombe dans les bras. Heureusement pour ma sérénité et mon bien-être, ce n'est pas prêt d'arriver. Ça crève les yeux qu'il n'est plus amoureux.
Je vais m'en remettre, c'est sûr. Ce qui est aussi certain, c'est que ça va prendre du temps. Je dois d'abord reprendre confiance en moi. Avant d'accepter de refaire confiance. Un jour. Pour le moment, je n'ai pas envie de l'oublier d'en d'autres bras. Je ne veux d'ailleurs pas l'oublier. Je veux accepter. Que notre relation telle qu'on l'a vécue n'existera plus jamais. Et que peut-être, il y aura d'autres histoires à vivre.