« Je t'appelle lundi, quand je rentre. »
Non cocotte, il est hors de question que tu commences à compter les jours. Sors, bois, appelle Cuillère, mais fais quelque chose. Dé-ta-che-ment. Tu as survécu sans lui. Tu peux continuer à le faire. T'as une vie, des amis. Peu, finalement. Mais ça, il n'est pas censé le savoir. Et puis, il y a Cuillère. Même si tu lui as dit que tu t'étais faite nonne, il finira par comprendre. Que tu ne lui as pas gardé au chaud, la place qu'il avait avant de disparaître. D'accord, t'es un petit animal sauvage. T'es rarement où l'on t'attend. Et les autres ont du mal avec ça. Mais finalement, il y a de chouettes rencontres, dans ton entourage actuel. Et des moments mémorables. Toi, ton décolleté et tes talons, sur les podiums des boites gays. C'est quand même l'essence de la vie.