« Tout ce que tu es me fait bander naturellement. »
Ce que je suis. Ma carapace fissurée. Mon je-m’en-foutisme déguisé. Moi, ma vie et la musique.
« Crois-moi, trop peu de gens disent : J'adore Alice in Chains ! »
Puisque je te dis que la musique, c'est toute ma vie.
« Oui, mais des tas de gens disent ça alors qu'ils n'en ont pas grand chose à foutre. »
Je n'en ai plus grand chose à foutre de rien.
« T'es pas du tout nihiliste, et à peine désabusée. T'es une fille cool. Je ne suis pas sûre que tu sois encore là demain, alors j'ai envie de passer la soirée avec toi. J'ai envie de continuer à te parler. »
Parlons.
Et puis baisons, aussi. Parce que j'aime sentir le carrelage froid de la douche et tes mains qui essayent de s'agripper à mes hanches. Tes doigts qui s'enfoncent et qui glissent sur ma peau. Ta respiration qui s'accélère. Et l'air que je cherche. Ma vision qui s'embue. La chaleur et les frissons.