Putain, v'là que ça la reprend. Cette grosse boule d'angoisse. Cette envie de tout plaquer et de s'enterrer dans un trou. Reprends-toi, Zizanie. Qu'est-ce qu'on en a à foutre, de ce master ? Sérieusement, t'façon, c'est pas ça qui va rendre ta vie un peu plus. Ou un peu moins. Au pire, qu'est-ce qu'il se passe ? Tu plantes tes partiels, t'arrêtes tout et tu te barres. Parce qu'au final, t'en as pas grand chose à foutre que ta vie soit un peu moins. Ou un peu plus. Au bout d'un moment, faut se résoudre à y aller. A foncer. Ouais, si t'as pas ton master, t'auras encore perdu une année dans cette perte de temps monumentale qu'est la vie. Ouais, si t'as pas ton master, t'auras peut-être enfin les ovaires d'aller faire la plonge au bout du monde. Parce que finalement, t'en as rien à foutre, d'avoir un métier qui te fait bander. Toi, t'as envie de te barrer. Ça fait des années que t'as envie de te barrer.  Et c'est pas en piétinant allègrement ton ego que tu vas y aller. C'est pas en reproduisant sans cesse les mêmes schémas. La panique. Et. Les jeunes cadres dynamiques. Qui n'attendent plus rien. En attendant, tais-toi et marche.