Réagir au quart de tour, c'est mal. Vraiment mal. Surtout quand tu t'appelles Zizanie, que tu fonctionnes à la pulsion.
Si je m'écoutais. Là. Je lui enverrais un message bien senti. Avec dans l'esprit. Je ne sais pas ce que tu cherches, visiblement toi non plus, ça me saoule, game over. Ah ouais, je resitue p't'être ? Je parle de Harry.
Respire Zizanie, respire. Relativise. Et surtout, surtout, ne lui montre pas que ça te touche. Et surtout, surtout, il vaudrait mieux que tu l'appelles pour ce genre de choses. Sauf que. Je te connais. Tu vas te dégonfler.

C'est quoi son problème ? Tu le sais parfaitement. Arrête de faire comme s'il pouvait en être autrement. Vous êtes à des années-lumière l'un de l'autre. Et même si c'est on ne peut plus attrayant. Voire carrément divertissant. Vous allez dans le mur. En fait, tu te l'es déjà pris, le mur.
Alors oui, je te comprends, ça a le goût du défi. Et t'aimes pas rester sur un échec. Mais tu fais fausse route, crois-moi. Tu t'attardes sur cette pseudo-aventure qui ne mène à rien. Pire même, qui t'empêche d'avancer.
Je lui plais, c'est un fait. Il m'envoie des signes d'intérêt très voyants, pour le coup. Mais, dès qu'il s'agit d'assumer, il se retranche dans son mutisme. Je dépense une énergie folle pour essayer de le séduire. Et lorsque ça fonctionne, c'est. Un pas en avant, trois pas en arrière. Alors c'est pas que je m'ennuie, mais soit tu te réveilles, soit on passe à autre chose.