Les parcs, c'est un peu comme les cimetières. Tu dois tuer les gens pour avoir la paix. Mais j'ai pas envie de me salir.

Oh, des poneys. C'est trop mignon. Oh, une tournante de canards. C'est trop mignon. Absinthe, viens ici. C'est contagieux, les galoches à durée indéterminée ? Pourquoi l'apnée ? Pourquoi les grossesses ? Pourquoi les ex ? Pourquoi les anniversaires ? Pourquoi les chaussures ? Pourquoi les enfants ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Pourquoi la corrida ? Pourquoi le moteur seize soupapes ? Pourquoi les fraises tagada ? Pourquoi le sida ? Et surtout, pourquoi le pape ?

J'aime pas les gens. Sauf les lecteurs de mon blog. Eux, ça va. Merci à toi pour ces deux heures de médisances ininterrompues. Sans soleil mais au vert. Un peu. Au vert de transition, quoi. Quitter l'anonymat, c'était pas si terrible, finalement. Et j'ai même pas du faire semblant. Et merci à toi pour tes pensées et tes câlins virtuels. Inattendus et très appréciés. Les câlins, mêmes virtuels, c'est des vrais câlins. Ouais, parce que mon blog n'a pas de bras, mais les lecteurs si. Ouais, eux, ça va. Des cœurs, des fleurs, des papillons et des paillettes.

T'as une promesse à tenir, Zizanie. Tu sais, la promesse que tu as faite à la toi de dix-sept ans. Et t'as qu'un moyen d'y arriver, c'est d'aller bien. Je t'ai vue, ces derniers mois, tu sais faire. Tu sais sourire vraiment. Sourire de l'intérieur. Tu sais positiver. Tu sais prendre soin de toi. Tu sais être heureuse. Alors recommence.