Deux titres qui finissent par des points de suspension à la suite. Bientôt, tu dessineras des petits cœurs au-dessus de tes i. Ouais bon, ça va. Je viens te scribouiller un post plein d'allégresse, de sérénité et de paillettes, et c'est comme ça que tu m'accueilles ? Parce que c'est important, les paillettes. On sous-estime le pouvoir de la paillette. La paillette, c'est la vie. Puisque c'est comme ça, je te souffle mes paillettes dans la tronche.

Donc, j'ai fait ma crise. Je me suis refermée comme une huître autour de sa perle. Sans blague, on peut pas leur foutre la paix aux huîtres ? A hurler que de toute façon le monde ne me comprendrait jamais. Tout ça. Le refrain habituel, quoi.

Ouais mais ça, c'était avant d'aller retrouver Tarabas et nos petites habitudes hebdomadaires. Jam session, baby. Et puis, terminer la nuit lovée contre lui, dans son canapé. Parce que j'étais trop fatiguée pour me lever. Et parce qu'il craignait de me réveiller. Et là, pouf, comme par enchantement, ça m'a redonné envie d'y croire. Non, pas à notre histoire, je t'arrête tout de suite. Si l'on n'est plus ensemble, c'est qu'il y a des raisons. Si je n'ai pas envie qu'on se remette ensemble, c'est que j'ai aussi mes raisons. Ça m'a juste laissé entrevoir que tout était encore possible. Si malgré tout, avec Tarabas, on réussit encore à se réinventer. Si on est encore capables de vivre des moments comme celui-là. Si après cette éternité de relation passionnelle, il arrive à me serrer contre lui et à me rassurer. Sans rien dire, et sans que je ne lui dise rien. La vie me réserve encore des surprises. Sa main chaude contre ma joue et sa veste sur mes épaules. Tarabas, c'est mon tout. C'est une partie de moi. C'est un de mes organes. C'est pas pour rien que je l'appelle mon poumon. Il est juste mon troisième poumon. Avec Tarabas, on réussit l'exploit d'être à la fois similaires et complémentaires. Mais non, je ne veux pas qu'on essaye encore une fois de tout gâcher, de se détruire. Parce que si on n'arrive pas à vivre sans l'autre, on arrive encore moins à vivre avec l'autre. Je terminerai sur une vérité absolue. Estomac en vrac et gueule de bois. Y'a pas de doute, le Rhum-Rhum est ton meilleur ennemi. Si, si, je t'assure, il faut quand même mettre un pied devant l'autre pour aller brasser du papier et de l'air aux frais du contribuable. En plus, rev'là la hiérarchie. Et après, on se demande pourquoi le monde va si mal.