Je n'explique pas non plus comment j'ai pu passer d'une coucherie sans intérêt à une décision radicale. Je n'en suis pas à ma première incartade. Sauf que cette fois, qu'elle m'a parue évidente. Jolene n'est rien d'autre que la cible de mes épanchements. En réalité, elle ne représente rien de plus. Que ce qu'on s'était dit. Rien de plus qu'un jeu. Une passade.

Je suis libre. Le comble, c'est que ça ne me fait ni chaud ni froid.
Vous avez dit versatile ?

Quoique. En relisant les derniers billets de cette catégorie, je m'aperçois qu'il y a quand même une certaine cohérence. Je ne suis pas certaine d'avoir essayé. De faire autrement. Que ce que j'avais en tête. J'ai sans doute envie d'avoir raison. Alors je m'arrange pour que tout concorde. Sans doute.
Il parait que c'est dommage. Je n'en sais trop rien. Je n'ai pas d'avis sur la question. Comme si nous n'avions rien partagé. Comme si ces derniers mois n'avaient pas existé. C'est vrai que c'est dommage.

De toute façon, je ne peux plus payer les allers-retours. Je suis officiellement fauchée. Depuis que le dernier loyer a été prélevé. Je ne sais même pas comment je payerai le prochain. Les joies du découvert. Les joies de l'administration, surtout. Qui ne sont pas foutus de traiter correctement un dossier, dans un délai raisonnable. Et puisque je ne peux pas flamber, je crise. Et puisque je crise, je culpabilise. Le début de la fin. Tout va bien.