Et donc, Machin. Que nous affublerons d'un ridicule nom de code. Ouais parce que je garde Machin pour quand j'aurai plus d'inspiration. Ce sera Caillou. Caillou est tout ce sur quoi je ne voulais surtout pas retomber. Une saloperie de militant extrémiste, musicien carriériste de surcroit. Les pires. Qui habite juste en face de chez moi. Alors forcément, c'est bien pratique pour aller boire un verre.
Et les soirées consacrées aux révisions se sont rapidement transformées en échanges de miasmes.
Bref, rien à signaler.

Entre temps, j'ai retrouvé ma Natale Capitale. Et les sorties avec Midona. Là non plus, rien à signaler.
Juste que je me suis retrouvée à défiler avec elle. Et c'est aussi elle qui, le soir, jouait à l'infirmière. Écarlate, j'étais. Légèrement ivre, aussi.
Elle, à qui je porte de l'intérêt depuis qu'elle a cessé de chercher à ce que je lui en porte. Du grand Zizanie, quoi. Je me fatigue.
Et puis, ce qui me rassure, c'est qu'elle sait de quoi je suis capable. Si elle recommence à m'appeler sa promise, c'est rien que pour m'embêter. Parce qu'elle sait qu'il ne faut rien attendre d'une Zizanie. Et surtout, que je suis encore hantée par mes fantômes. Forcément, elle en a fait les frais. Et pas qu'une fois.

Conclusion : Zizanie se cherche. Encore. Zizanie doute. Toujours. Zizanie se pose des questions existentielles. Plus que jamais. Et Zizanie n'est pas prête de se poser.