Gentil lecteur chéri d'amour*,

Tu attendras encore un peu pour avoir une mise à jour de ma trépidante vie.

Cette fois, j'ai besoin de toi.

En fait, c'est de ta signature dont j'ai besoin.

Mon précieux lycée, celui qui m'a évité de prendre des routes pas fréquentables. Celui qui m'a réconciliée avec l'apprentissage. Celui qui m'a permis de me reconstruire. Celui qui m'a rendue solide.
Mais aussi celui qui venait enfin de signer une convention, après presque trente ans d'expérimentation. Oui, parce que ce lycée est public et dépend du Rectorat. Ben, ce lycée-là est menacé de fermeture.
Les restrictions budgétaires de l'Éducation nationale suppriment cinq postes sur une équipe de vingt-cinq. Étant donné l'implication des profs. L'absence de hiérarchie. Le fonctionnement particulier de cet établissement. C'est tout simplement catastrophique.

Alors pour moi, ancienne élève. Pour tous les anciens ou actuels, profs ou élèves. Et surtout pour les futurs. On ne peut pas concevoir sa fermeture.
Les lycées alternatifs sont peu nombreux en France. Deux au fonctionnement similaire, plus un. On ne va pas entrer dans les détails. Une prochaine fois, si tu me le demandes. Tu n'imagines pas la perte que ce serait.

Et si je le poste sur mon blog, c'est vraiment que ça me tient à cœur. Et qu'il y a urgence.

C'est que ça se passe. , j'ai dit.

Ce message s'autodétruira dans quelques semaines. Ou pas.

* Oui, bon ça va, dès la première ligne, on devine que j'ai quelque chose à demander. N'empêche.