Bon et bien comme ça, c'est clair. Chaton n'en veut qu'à mon cul. Bon d'accord, pas qu'à mon cul. J'occupe aussi très bien ses longues et mornes journées. Alors oui, quand il est au boulot, ou les soirs sans match ou sans potes, je suis un parfait passe-temps. Par contre, ses week-ends. Tu comprends, il est débordé. Euh, t'es au courant que je serai dans ma Natale Capitale ? Et comme réponse, j'ai eu quelque chose dans le goût de. Si t'as pas envie de baiser, c'est que t'as pas envie de me voir. Classe.
Mais comment j'ai pu tomber amoureuse de ce mec ? Comment j'ai pu me laisser traiter comme ça ? Est-ce qu'il a changé à ce point ? Ou est-ce tout simplement que je me berçais d'illusions ? Comme d'habitude, j'ai envie de dire. J'ai du mal à reconnaître la personne que j'étais avec lui. C'est fou. Avec Chaton, j'ai la même mémoire d'un poisson rouge. Bon, je résume. Chaton n'accepte pas que je lui tienne tête. Chaton pensait retrouver sa chose. Dès que je l'ouvre, c'est que je lui en mets plein la gueule. D'ailleurs, je devrais juste me la boucler et me faire troncher. Ben oui, c'est le jeu. Je décide, tu obéis. Je fais ce que je veux de toi. Y'a un truc que t'as oublié dans l'histoire. Deux même. Deux points fondamentaux. Confiance. Et. Respect. Des détails. T'façon, tout le monde fait rien qu'à l'embêter. Il broie du noir, il est de mauvaise humeur. Et moi j'arrange rien. Et avec ça, j'étais presque prête à lui envoyer un message quelques heures plus tard pour prendre des nouvelles. Jusqu'à ce que je retombe sur notre échange du matin. Pauvre conne.