2010 mai 24
Un pour tous, tous pourris. Faut pas qu'on nous pousse, ou on sème la zizanie.
14:41 - Par Zizanie - Des machins dans les choses - Lien permanent
Moins je mange, plus j'ai d'énergie et plus j'ai le moral. La faim a
l'effet d'une douce drogue.
De toute façon, plus grand chose ne
passe. J'ai l'estomac qui fait du macramé.
Je passe mes nuits à fumer
comme une twin tower. Et à me remplir les souvenirs.
Je l'appelle. Lui. Le grand insomniaque. Il m'offre un café virtuel. Il se pose des questions à propos de sa rousse de future-ex. Il me dit de recontacter Tarabas. Je sais au fond de moi que ce n'est pas du tout une bonne idée. Pourtant.
Et puis bam, il faut que je sorte de toute urgence. Dévaliser le supermarché. Ôter tous les emballages avant d'ingurgiter le contenu du caddie. Sans cohérence, sans le sentir passer dans mon gosier. Et puis la salle de bains est occupée. Le mec de Bambi, encore et toujours. Mes larmes coulent. Lentement. Je reste prostrée autour de mon estomac distendu. Je m'occupe les mains. A me peindre les ongles. Je reste le nez au dessus du flacon de dissolvant. Longtemps. La tête me tourne. La salle de bain est occupée. Je tombe sur mon lit. Et petit à petit, je reprends les kilos perdus.