Tarabas ou l'éternel recommencement. Tout feu, tout flamme. Un fonctionnement malsain qui a fait ses preuves. On se déchire, on s'éloigne. Mais quand on se retrouve, c'est juste le bonheur.
Une complicité intacte. Les yeux qui brillent et les papillons dans le ventre en plus. Des non-demandes en mariage à chaque instant.

Et puis, retrouver sa peau, son odeur, son souffle. Se coucher près de lui. Se faire réveiller le matin. Parce que c'est jamais. Très rarement. L'inverse. Quand on me laisse dormir, je dors.
J'ai physiquement besoin de lui. Une irrépressible envie de le toucher. De le sentir. De le mordre, de le griffer. C'est animal.

Il m'apaise, il me rend belle. Il me fait croire que je le suis. Et je me sens.
Enfin les vacances. Avant qu'il ne puisse venir me rejoindre, j'étais dans un état de tension phénoménal. Je m'isolais, je devenais agressive. Je m'isolais par peur de devenir agressive, aussi. Mes colères sont violentes. Explosives. Il parvient à les contenir. Il sait trouver les mots pour me désamorcer. Et ça m'impressionne à chaque fois. Parce qu'il est également tout à fait capable de les déclencher en un quart de seconde.