Steve Vai. Ou le mec qui. En plus de ses quinze doigts à chaque main. Ou de ses quinze mains à chaque doigt, c'est selon. Donne vie à sa guitare.
Steve, il est constamment dans l'excès. Le surjeu. L'extravagance. Mais moins, ce ne serait pas assez. Et plus serait trop. Il vit sa musique. Elle s'échappe de chaque pore de sa peau. De chacune de ses mimiques. Il joue comme il respire. Il s'amuse comme un gosse. Il te fait l'amour tout le long du concert. Il te fait la cour. Il te baise. Et chaque note te viole.
En plus de la technique et du talent. Steve est fou. Déjanté. Mystique. Et c'est ce qui en fait un génie. Un truc complètement hors norme. Une légende vivante. Steve, il a le don de transformer des cinquantenaires bedonnants en groupies en chaleur, qui se prostitueraient pour un médiator.
Steve, c'est l'homme de ma vie. Des années que j'attends ce rencard. Des années que je me fais réveiller par les premières mesures de Tender Surrender. Il n'était pas envisageable que je lui pose un énième lapin. Et je ne vois pas comment j'aurais pu passer à côté de ça. Steve, c'est quand tu veux et où tu veux. Il n'y a que Slash qui pourrait me faire hésiter. Parce que lui, il a gardé ses cheveux. Et parce que je pourrais mourir en écoutant Locomotive. Et parce que bon. Quand même. Les textes d'Axl Rose. Mais arrêtons de digresser. Ce concert était juste. Orgasmique. J'avais besoin de l'écrire. Tant que je continue à léviter. Et à jouir.